Quand j'oublie le mouillé sur mouillé

Publié le 6 Déc. 2022

J'ai appris l'aquarelle en autodidacte. Des essais personnels, des exercices à partir de livres et des tutoriels en ligne m'ont donné quelques bases.

Je peins peu. J'ai surtout beaucoup dessiné jusque là. Je manie bien les traits au stylo, au crayon, à la plume. Les dessins en noir et blanc sont ma spécialité. Par contre, toutes mes connaissances en aquarelle restent théoriques, agrémentées de quelques essais par-ci, par-là. Un peu comme l'histoire des nuances de vert, j'avais oublié l'une des techniques les plus importantes de l'aquarelle.

Heikala, une artiste dont j'aime beaucoup les illustrations, compose des scènes avec une atmosphère douce et parfois, un peu magique. J'aimerais y puiser des éléments pour mes propres illustrations. J'avais beau tenter, je n'arrivais pas à faire des arrière-plans agréables. J'obtenais des auréoles, des traces, bref, absolument pas d'atmosphère ou d'ambiance apaisantes.

Bien évidemment, à force d'échecs, j'ai fini par retrouver la technique du mouillé sur mouillé. Cette technique consiste à peindre sur un support mouillé soit avec de l'eau claire, soit avec un jus légèrement coloré. Ça fonctionne très bien pour bien gérer les couleurs sur des feuilles d'arbres par exemple. Avec un jus légèrement rouge, on obtient des verts plus complexes pour rendre les nervures.





Pour les arrière-plans, ça m'a permis d'avoir des liaisons floues entre les couleurs et ainsi, recréer des zones d'ombres et de lumière. Comment ai-je pu oublier ce processus ? Ça me paraît évident maintenant. Remarquez, vu le peu que je peins, c'est normal. Comme quoi, la régularité, y'a que ça de vrai.

🍂 Cette publication est parrainée par mes camarades de la communauté Patreon et Liberapay
🌻 Date de publication anticipée sur ma page Patreon : 7 Sept. 2022